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Les 3 causes principales de l’humidité dans une maison
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L’humidité est un fléau pour de nombreux propriétaires et locataires. Elle se manifeste de plusieurs façons. On pense, bien sûr, aux moisissures peu ragoûtantes et aux traces noires disgracieuses. L’humidité peut encore prendre la forme d’efflorescence ou encore de salpêtre sur les murs. Certaines habitations sont même concernées par le mérule, un étrange champignon lignivore autrement appelé “lèpre des maisons”, car il se nourrit de bois et de matériaux contenant de la cellulose, détruisant ainsi les planchers, lambris, charpentes, etc. Mais surtout, le mérule est capable de transpercer et d’exploser les murs en pierre, au moyen de milliers de filaments, pour aller chercher sa nourriture et l’eau dont il a besoin, au-delà des ouvrages en maçonnerie. Toutes ces manifestations ont pour dénominateur commun de provenir de l’une des trois causes principales de l’humidité.
Condensation : l’humidité est liée à la production importante de vapeur d’eau
La condensation est le passage d’une vapeur à l’état solide ou liquide. Dans une maison, la buée sur les vitres intérieures des fenêtres ou l’apparition de gouttelettes d’eau sur les parois murales froides, sont deux des signes manifestes du phénomène de condensation. Le phénomène est courant et trouve son origine dans l’activité humaine au sein du logement. La production excessive de vapeur d’eau provient des plantes, des cuissons, du lavage, du séchage, du repassage, de la transpiration et même de la respiration des occupants du logement ! La condensation se forme lorsque la différence de température entre l’air ambiant et les parois est trop importante. La mauvaise ventilation et le manque de renouvellement de l’air intérieur amplifient ce phénomène naturel.
Remontées capillaires : l’humidité trouve son origine dans le sol
Les buvards s’imbibent d’encre, les éponges absorbent l’eau, le sucre à la surface d’un café devient tout noir. Cela illustre bien le principe des remontées capillaires. Dans le domaine du bâtiment, il désigne la migration d’humidité dans les murs qui sont en contact avec un sol humide. Connues également sous le terme d’humidité ascensionnelle, les remontées capillaires affectent principalement les constructions anciennes. Mais il peut arriver d’observer ce phénomène dans des maisons récentes mal protégées et bâties sur un terrain humide. Ces problèmes sont, par ailleurs, assez courants lorsqu’une partie de la maison est enterrée.
Infiltrations d’eau : l’humidité s’explique par un défaut d’étanchéité
Les maisons sont normalement étanches à l’air et à l’eau. Du moins en théorie, car en pratique, beaucoup de maisons sont exposées aux intempéries, en raison de désordres affectant la toiture (tuiles cassées ou arrachées par exemple) et de fissures en façade. La pluie, qui réussit à se frayer un passage au sein du bâtiment, peut engendrer des problèmes d’humidité. Ces derniers sont souvent difficiles à comprendre, car ses signes peuvent apparaître à un endroit éloigné de l’origine du désordre. Exemple : l’eau peut s’infiltrer en toiture, imbiber la laine de verre, ruisseler derrière une plaque de plâtre et se manifester au bas d’un mur (taches, moisissures, etc.).
Un article de Yoann de conseil-construction.fr |